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Extrait:Jean-Luc Mélenchon a demandé vendredi à Edouard Philippe de s'expliquer à l'Assemblée sur l'emploi de militaires dans la gestion de l'ordre public, sur fond de polémique croissante quant au recours au dispositif antiterroriste Se
PARIS (Reuters) - Jean-Luc Mélenchon a demandé vendredi à Edouard Philippe de s'expliquer à l'Assemblée sur l'emploi de militaires dans la gestion de l'ordre public, sur fond de polémique croissante quant au recours au dispositif antiterroriste Sentinelle pour la 19e journée de manifestations des “Gilets jaunes”.
Sentinelle, créé en 2015 pour faire face à la menace terroriste sur le territoire français, est mis à contribution depuis le début du mouvement des “Gilets jaunes”, le 17 novembre dernier, mais l'annonce d'une mobilisation renforcée par le gouvernement, mercredi, a redonné de la visibilité à cette mission et déclenché les critiques des défenseurs des droits de l'Homme et d'une partie de l'opposition.
Après le saccage des Champs-Elysées samedi lors de l'“acte 18” des “Gilets jaunes”, le gouvernement présente la mesure comme un “effort de substitution”, selon les termes de la ministre des Armées Florence Parly, permettant de libérer des policiers et gendarmes pour le maintien de l'ordre.
Les militaires assureront la protection de sites sensibles, mais pas à proximité des manifestations, a précisé jeudi l'état-major des armées, en soulignant qu'ils n'avaient pas vocation à “se retrouver au contact des émeutiers” présumés.
“Les militaires ne seront pas au contact des manifestants. Ils ne vont ni les fouiller, ni les arrêter, ni les appréhender. Ils ne vont évidemment pas tirer sur la foule! Halte aux fantasmes”, insiste Florence Parly dans un message publié sur son compte Twitter. “Attention aux fausses polémiques”, écrit-elle.
“Au moment de l'Euro 2016 de football, quand les forces de police étaient très sollicitées, ce sont des soldats de Sentinelle qui ont remplacé les forces de police dans la sécurité d'un certain nombre de bâtiments, ambassades, lieux de culte”, a rappelé pour sa part le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, sur BFM TV et RMC Info.
Une mise au point, vendredi sur franceinfo, du gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Le Ray, sur les règles d'engagement des soldats a toutefois ajouté au trouble.
“Les consignes sont extrêmement précises : ils ont différents moyens d'action pour faire face à toute menace. Ça peut aller jusqu'à l'ouverture du feu”, a-t-il déclaré en rappelant la doctrine commune de l'opération antiterroriste.
“Les soldats appliquent les même consignes (que les forces de sécurité intérieures-NDLR) : ils donnent des sommations dans les cas éventuels du feu”. Il a notamment mentionné les cas où “leur vie est menacée ou celle des personnes qu'ils défendent effectivement”, comme par exemple lors de l'agression d'une patrouille en mars 2017 à l'aéroport d'Orly où l'assaillant avait été abattu.
Pour le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, “de tels propos sont graves et nourrissent une escalade mortelle”.
“TABOU RÉPUBLICAIN”
“Le gouvernement doit s'expliquer devant la représentation nationale sur une décision aussi aventureuse que périlleuse pour l'unité de la République”, dit-il dans une lettre adressée au Premier ministre, publiée sur son blog.
Il demande à Edouard Philippe de se rendre “dès que possible à l'Assemblée nationale pour y faire une déclaration sur l'emploi de militaires dans des opérations de maintien de l'ordre” et souhaite que cette déclaration soit suivie d'un débat, comme le permet la Constitution.
En parallèle, le député “Insoumis” Bastien Lachaud demande une audition en urgence en commission, avant le samedi 23 mars, de la ministre des Armées et du chef d'état-major des armées, le général François Lecointre.
La décision du gouvernement “nous place même aux limites de la transgression de ce qu'il faut considérer comme une sorte de 'tabou' républicain : la confrontation du peuple et de son armée”, écrit-il dans un courrier adressé au président de la commission de la Défense nationale de l'Assemblée, Jean-Jacques Bridey.
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