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Extrait:Mise sous pression par l'administration Trump qui a accéléré son calendrier en matière d'exploration spatiale, la NASA a affirmé hier, mardi 2 avril 2019, qu'elle comptait faire atterrir un humain sur Mars en 2033, soit dans 14 ans, et que cela se ferait via un atterrissage sur la Lune au préalable.
Mark Watney (joué par Matt Damon) dans le film “Seul sur Mars”.YouTube/20th Century Fox
Mise sous pression par l'administration Trump qui a accéléré son calendrier en matière d'exploration spatiale, la NASA a affirmé hier, mardi 2 avril 2019, qu'elle comptait faire atterrir un humain sur Mars en 2033, soit dans 14 ans, et que cela se ferait via un atterrissage sur la Lune au préalable. Lors d'une audition au Congrès américain, Jim Bridenstine, administrateur en chef de la NASA, a déclaré : “Nous voulons réussir à atterrir sur Mars en 2033. Nous pouvons avancer l'atterrissage sur Mars en avançant l'atterrissage sur la Lune. La Lune est le banc d'essai.”
Par la voix de son vice-président américain Mike Pence, les Etats-Unis ont accéléré la semaine dernière leur calendrier en matière d'exploration spatiale. Critiquant la “lenteur” et “l'inertie bureaucratique” de la NASA, Mike Pence a déclaré que les Etats-Unis allaient mettre en place “tous les moyens nécessaires” pour renvoyer des astronautes sur la Lune d'ici 2024, soit quatre ans plus tôt que ce que prévoyait l'agence spatiale américaine. Le pays pourrait même envisager de recourir aux entreprises privées telles que SpaceX, si la NASA n'arrivait pas à avoir son lanceur SLS construit par son principal sous-traitant Boeing prêt à temps.
Renvoyer des humains sur notre satellite naturel constitue un point d'étape clé avant une mission habitée vers Mars, selon la première puissance spatiale. “La Lune représente une étape essentielle pour apprendre et développer les techniques et l'expérience nécessaires pour envoyer l'Homme sur Mars”, avait affirmé à Business Insider France Francis Rocard, responsable des programmes d'exploration du système solaire au Centre national d'études spatiales (CNES). Cela devrait se faire dans le cadre du projet de station orbitale Lunar Orbital Platform-Gateway (LOP-G), dont le premier module devrait être lancé en 2022 et le second en 2026.
L'idée de ce programme est de faire de cette station une passerelle de ravitaillement en carburant pour les atterrisseurs lunaires réutilisables grâce à des vaisseaux-cargos envoyés depuis la Terre. La NASA a d'ailleurs déjà décidé que la prochaine mission lunaire habitée se poserait au pôle sud, une région qui abriterait suffisamment de glace pour permettre la synthèse de carburant sur place. “La glace d'eau représente de l'air à respirer, de l'eau à boire, du carburant”, a précisé Jim Bridenstine, avant d'ajouter : “L'objectif n'est pas seulement de ramener des humains sur la surface lunaire, mais de prouver que nous pouvons vivre et travailler dans un autre monde.”
L'année 2033, date de lancement de la mission habitée vers Mars, n'a pas été choisie au hasard. Le trajet aller pour aller sur la planète rouge prend six mois et un aller-retour ne peut se faire que lorsque la planète se situe du même côté du Soleil que la Terre, soit tous les 26 mois environ, soit en 2031, en 2033 ou encore 2035.
Néanmoins, il existe de nombreux obstacles avant de parvenir à envoyer un humain sur la planète rouge, en toute sécurité. En effet, selon Anita Sengupta, ingénieure spatiale qui a travaillé sur l'atterrissage du rover Curiosity de la NASA sur Mars et qui est aujourd'hui responsable produit d'Airspace Experience Technologies, “il faudra probablement dix ans pour mettre au point les technologies d'atterrissage, voire plus pour celles pour se protéger des radiations. Je pense que cela se fera au cours de notre génération, mais pas dans la prochaine décennie, non pas parce que nous ne pourrons pas faire atterrir une telle masse [ndlr: le vaisseau spatial et les humains] sur la surface martienne, mais parce que les technologies pour se protéger des radiations n'existent pas encore. Pour l'instant, nous ne pouvons pas envoyer des humains sur Mars en toute sécurité”, a-t-elle expliqué à Business Insider France.
Une exposition prolongée aux radiations cosmiques peut endommager l'ADN et provoquer des cancers. Et une étude a montré que le risque de cancer sur Mars est deux fois plus élevé qu'on ne l'avait imaginé auparavant.
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