简体中文
繁體中文
English
Pусский
日本語
ภาษาไทย
Tiếng Việt
Bahasa Indonesia
Español
हिन्दी
Filippiiniläinen
Français
Deutsch
Português
Türkçe
한국어
العربية
Extrait:Les pilotes du Boeing 737 Max d'Ethiopian Airlines, qui s'est écrasé peu de temps après son décollage au mois de mars, avaient pourtant suivi les procédures d'urgence de Boeing avant de devoir chercher d'autres méthodes pour sauver l'avion, a rapporté mardi le Wall Street Journal, en citant des sour
Les enquêteurs ont examiné l'épave sur le lieu du crash du Boeing 737 Max 8 exploité par Ethiopian Airlines le mois dernier. AP Photo / Mulugeta Ayene
Les pilotes du Boeing 737 Max d'Ethiopian Airlines, qui s'est écrasé peu de temps après son décollage au mois de mars, avaient pourtant suivi les procédures d'urgence de Boeing avant de devoir chercher d'autres méthodes pour sauver l'avion, a rapporté mardi le Wall Street Journal, en citant des sources anonymes au fait des conclusions préliminaires de l'enquête sur le crash. Elles ont déclaré au journal que les pilotes avaient d'abord réagi au fait que l'avion penchait en coupant l'alimentation du système automatisé anti-décrochage, largement soupçonné d'être à l'origine de l'accident.
Cela n'aurait pas fonctionné, selon le Wall Street Journal, puisque les pilotes ont rallumé le système plus tard, alors qu'ils avaient l'air d'essayer d'autres solutions pour reprendre le contrôle de l'avion. Les 157 personnes à bord ont été tuées lorsque l'avion s'est écrasé en Ethiopie peu de temps après son décollage de l'aéroport international Bole d'Addis-Abeba, le 10 mars dernier. L'échec d'un logiciel appelé Système d'augmentation des caractéristiques de manoeuvre (MCAS), est la théorie la plus largement débattue à la fois pour l'accident d'Ethiopian Airlines mais aussi pour celui du Boeing 737 Max 8 de Lion Air, qui a coûté la vie à 189 personnes en octobre 2018.
A lire aussi : Le Boeing 737 Max a connu un nouvel incident aux États-Unis
Le système est conçu pour empêcher les décrochages en pointant automatiquement le nez de l'avion vers le bas si l'on détecte une montée trop brusque de l'avion. Comme le système ne s'appuyait que sur un seul capteur, les observateurs ont suggéré qu'une erreur de lecture du capteur aurait pu activer le système de la mauvaise manière.
Une carte d'instructions de sécurité des passagers sur le lieu de l'accident d'Ethiopian Airlines en mars. REUTERS/Tiksa Negeri
Après le crash de Lion Air, Boeing et l'Administration fédérale de l'aviation américaine (FAA) ont cherché à mettre en évidence les procédures destinées à résoudre n'importe quel problème rencontré avec le logiciel MCAS. Ces procédures impliquaient de désactiver le logiciel MCAS en coupant son alimentation.
Le Wall Street Journal a indiqué que les données de vol de la boîte noire montraient toutefois que les pilotes d'Ethiopian Airlines avaient effectivement coupé l'alimentation du système anti-décrochage. Cela n'a apparemment pas fonctionné, selon le Wall Street Journal, car ils ont ensuite rallumé l'alimentation électronique — ce qui a réactivé le MCAS — tout en essayant des méthodes alternatives pour relever le nez de l'avion.
La boîte noire de l'avion d'Ethiopian Airlines 737 Max. Twitter / BEA
Le Wall Street Journal a également annoncé la semaine dernière que la conclusion préliminaire de l'accident d'Ethiopian Airlines était que le système MCAS s'était activé par erreur pendant le vol. Cette conclusion pourrait être sujette à changement, car les enquêtes sur les deux accidents sont en cours.
Boeing est actuellement en train de concevoir un nouveau logiciel pour les avions 737 Max, qui ont été immobilisés dans le monde entier entre-temps.
Àlire aussi :Les boîtes noires du vol Lion Air révèlent que les pilotes n'arrivaient pas à trouver la procédure à appliquer pour éviter le crash
La FAA a annoncé lundi qu'elle s'attendait à ce que Boeing soumette les derniers correctifs du logiciel pour le 737 Max “au cours des prochaines semaines” et que l'administration n'approuverait le logiciel que si elle en était satisfaite — un retard qui pousserait les compagnies aériennes à maintenir les avions au sol pour plus longtemps que prévu.
Daniel Elwell, administrateur par intérim de la Federal Aviation Administration, est venu témoigner devant un sous-comité du Sénat en mars. REUTERS / Joshua Roberts
Les législateurs étudient l'autorisation de faire voler l'avion avec un contrôle accru, l'accent étant mis sur les mesures permettant à Boeing de certifier partiellement son propre aéronef au nom de la FAA. Le chef par intérim de la FAA, Dan Elwell, a déclaré à un comité du Sénat que Boeing avait partiellement certifié le logiciel MCAS.
Des lanceurs d'alerte ont également mis en garde contre de graves problèmes de sécurité dans le programme d'inspection de nouveaux aéronefs, dont le 737 Max. Ils prétendent que “de nombreux employés de la FAA, y compris ceux impliqués dans le Aircraft Evaluation Group (ARG) du Boeing 737 MAX, n'avaient pas reçu la formation appropriée et les certifications valides”, selon les déclarations de certains sénateurs lundi.
Version originale : Sinéad Baker/Business Insider
Avertissement:
Les opinions exprimées dans cet article représentent le point de vue personnel de l'auteur et ne constituent pas des conseils d'investissement de la plateforme. La plateforme ne garantit pas l'exactitude, l'exhaustivité ou l'actualité des informations contenues dans cet article et n'est pas responsable de toute perte résultant de l'utilisation ou de la confiance dans les informations contenues dans cet article.
EC Markets
STARTRADER
HFM
OANDA
Vantage
Interactive Brokers
EC Markets
STARTRADER
HFM
OANDA
Vantage
Interactive Brokers
EC Markets
STARTRADER
HFM
OANDA
Vantage
Interactive Brokers
EC Markets
STARTRADER
HFM
OANDA
Vantage
Interactive Brokers