Le GBP reste lié au Brexit - Rabobank

Contrairement à l‘opinion majoritaire de son propre cabinet, la Première ministre May a décidé de ne pas risquer un Brexit sans accord le 12 avril en faveur d’une dernière tentative en vue de conclure un accord avec le parti travailliste. A ce jour, le Cabinet n‘a pas démissionné malgré le choix de May de laisser tomber leur préférence pour un Brexit dur en faveur d’une décision de rechercher un compromis potentiel avec Corbyn. On peut affirmer que May n‘a guère eu le choix de contourner la demande des Brexiters, étant donné le risque que le Parlement ait probablement adopté une législation visant à éviter un Brexit dur avant l’échéance du 12 avril. Non seulement la menace d‘un Brexit dur plane toujours sur les perspectives de la livre sterling, mais il en va de même pour le risque que la politique britannique reste désordonnée et divisée pendant un certain temps. Même si un accord sur le Brexit est conclu, les négociations sur les relations futures entre le Royaume-Uni et l’UE vont se poursuivre au moins pour les deux prochaines années. En outre, la politique intérieure risque dêtre agitée. Un gouvernement dirigé par Corbyn ferait craindre une re-nationalisation du marché, ce qui pourrait déclencher de nouvelles pressions à la baisse sur la livre.