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Extrait:L'exécutif a qualifié mercredi de "coup politique" l'initiative des parlementaires qui ont annoncé mardi avoir réuni le nombre de signatures nécessaires pour engager une procédure d'organisation d'un référendum d'initiative parta
PARIS (Reuters) - L'exécutif a qualifié mercredi de “coup politique” l'initiative des parlementaires qui ont annoncé mardi avoir réuni le nombre de signatures nécessaires pour engager une procédure d'organisation d'un référendum d'initiative partagée contre la privatisation d'ADP (ex-Aéroport de Paris).
“Un certain nombre d'entre eux avaient été d'ardents défenseurs de la privatisation et dans des conditions qui sont beaucoup moins cadrées et publiques que celles que nous avons proposées autour d'Aéroport de Paris. C'est une alliance de circonstance qui est assez étonnante”, a dit le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, sur Public Sénat.
“La mise en scène participe d'un coup politique. Ils ont le droit de faire des coups politiques, mais je ne suis pas sûr que les gens soient vraiment dupes”, a-t-il ajouté.
Pour le ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, qui s'est exprimé sur Radio Classique, les signataires sont “des groupes que tout oppose qui aujourd'hui se rassemblent autour d'un sujet”, ce qui correspond bien, selon lui, à “une démarche politique”.
Cent quatre-vingt-dix-sept députés et sénateurs socialistes mais aussi Les Républicains, communistes et membres du groupe Libertés et territoires ont donné leur accord à une procédure d'organisation d'un référendum d'initiative partagée, selon le député socialiste Boris Vallaud.
L'initiative vise à dénoncer la privatisation prévue par le gouvernement qui, selon l'opposition, privera l'Etat d'une manne financière, l'éloignera des décisions stratégiques du groupe et risque de nuire à la qualité de l'accueil des voyageurs.
Il ne s'agit que d'une première étape puisque l'organisation d'un tel référendum suppose aussi de réunir plus de 4,5 millions de signatures par internet sur une période de neuf mois, pour autant que le Conseil constitutionnel juge que le référendum d'initiative partagée entre bien dans le champ prévu par l'article 11 de la Constitution.
C'est la première fois que cette procédure est activée depuis la révision de la Constitution de 2008, qui a créé le dispositif.
Pour Marc Fesneau, cette décision de privatiser ADP, que l'Etat détient à 50,6% à l'heure actuelle, était “une façon (...) à la fois de désendetter le pays et aussi de se doter de moyens pour répondre aux défis des infrastructures”.
“Reconnaissons aussi que sur les classements mondiaux, les aéroports de Paris (...) ne sont pas considérés comme ceux qui donnent le plus de satisfaction en terme d'accueil et de service à ceux qui les visitent, c'est-à-dire les voyageurs. C'est peut-être aussi une façon de faire en sorte qu'on améliore le trafic et les conditions d'accueil des voyageurs”, a-t-il ajouté.
Le projet de privatisation d'ADP, qui doit prendre la forme d'une concession limitée à 70 ans, figure au rang des cessions d'actifs publics prévues dans le projet de loi Pacte (Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises), présenté par le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire.
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