L'Autopilot d'une Tesla Model 3 mis en cause dans un nouvel accident mortel

Bolmst/Pixabay

C'est le troisième accident mortel impliquant l'Autopilot, le système de pilotage automatique de Tesla. Le Bureau national de sécurité des transports (NTSB) américain a déclaré jeudi que le système était activé lors d'un accident mortel impliquant une Model 3 du constructeur de voitures électriques, le 1er mars 2018, en Floride. Selon le rapport préliminaire du NTSB, le système Autopilot a été enclenché une dizaine de secondes avant que la Model 3 ne percute un semi-remorque. Le système n'a pas détecté la présence des mains du conducteur sur le volant dans un laps de temps de moins de huit secondes ayant précédé l'accident.

Le conducteur de la voiture est mort, le chauffeur du semi-remorque est sorti indemne de l'accident. La Tesla circulait alors à une vitesse de 109 km/h sur une portion limitée à 89 km/h (55 miles/heure). Tesla a déclaré dans un communiqué que peu de temps après l'accident, il avait partagé des informations avec les régulateurs sur le système de pilotage automatique et a dit qu'une fois le système activé, le conducteur avait immédiatement “retiré ses mains du volant”. “Le pilote automatique n'a pas été utilisé à un autre moment durant ce trajet”, a-t-il ajouté.

“Les conducteurs de voitures Tesla ont déjà avalé plus d'un milliard de miles avec Autopilot activé et nos données montrent que, s'il est utilisé proprement par un conducteur attentif, prêt à reprendre le contrôle de la voiture à tout moment, les conducteurs utilisant Autopilot sont plus en sécurité que ceux roulant sans aide”, a également assuré Tesla dans son communiqué.

L'Autopilot de Tesla avait été déjà impliqué dans deux précédents accidents mortels, survenus en mai 2016 en Floride et en mars 2018 en Californie. Concernant ce dernier, la famille de la victime a porté plainte contre Tesla, accusant le système de pilotage automatique d'être à l'origine de la collision. L'action Tesla a perdu 1,56% à Wall Street jeudi, à 228,33 dollars.