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Extrait:"Il est scandaleux de voir la rémunération de certains patrons du CAC 40", tonnait le fondateur du distributeur Auchan, Gérard Mulliez, devant des centaines de dirigeants d'entreprises, lors d'un déjeuner jeudi 7 mars. Si lui-même ne semble pas à plaindre — sa fortune était estimée à 4,22 milliards
Le Loup de Wall Street. YouTube/Paramount Pictures
“Il est scandaleux de voir la rémunération de certains patrons du CAC 40”, tonnait le fondateur du distributeur Auchan, Gérard Mulliez, devant des centaines de dirigeants d'entreprises, lors d'un déjeuner jeudi 7 mars. Si lui-même ne semble pas à plaindre — sa fortune était estimée à 4,22 milliards d'euros en 2018 par Capital —, ses propos rappellent les excès auxquels se livrent parfois les patrons des grands groupes. Et, à ce titre, l'année 2018 ne fait pas exception.
Une fois encore, plusieurs rémunérations exubérantes ont fait les gros titres de la presse, à l'occasion de leur validation par les actionnaires réunis en assemblée générale. Salaires fixes, primes, mais aussi retraites chapeaux ont suscité la polémique depuis le début de l'année. Et tous les secteurs semblent concernés, du luxe aux télécoms, en passant par l'automobile, l'aéronautique et le secteur pétrolier. Voici dix grands patrons dont les revenus très élevés ne sont pas passés inaperçus depuis début janvier :
François-Henri Pinault, le PDG de Kering, a vu sa rémunération pour 2018 bondir à 21,8 M€, contre 2,7 M€ l'année précédente.
Le PDG de Kering, François-Henri Pinault, est aussi propriétaire du club de football le Stade rennais. REUTERS/Charles Platiau
Cette très forte progression des revenus du patron de Kering est liée “au déblocage dune rémunération de long terme basée sur la performance”, a précisé le groupe propriétaire des marques Gucci, Yves Saint Laurent et Bottega Veneta. Elle comprend 1,2 million d'euros de rémunération fixe, 1,9 million de rémunération variable annuelle et, surtout, 18,6 millions d'euros de “rémunération variable pluriannuelle”.
Carlos Tavares, président du directoire de PSA, a bénéficié d'une augmentation de 14% de sa rémunération annuelle, à 7,64 M€.
Wikimedia Commons/ Alexander Migl
Le patron de PSA bénéficie de la bonne performance du constructeur automobile, qui a vu ses revenus gonfler de 19% en 2018, dopés par le rachat d'Opel. Carlos Tavares, qui a réalisé 98,7% de ses objectifs, selon Les Echos, doit percevoir dans le détail 5,24 millions d'euros de salaire fixe et variable, ainsi que 130 000 actions de performance valorisées 2,4 millions d'euros. La progression du titre Peugeot est d'ailleurs à l'origine de la moitié de l'augmentation du dirigeant pour l'exercice 2018.
Patrick Drahi, le président fondateur d'Altice, maison-mère de l'opérateur SFR, a empoché 34,6 M€.
L'homme d'affaires franco-israélien Patrick Drahi, patron d'Altice, le 9 octobre 2018. REUTERS/Philippe Wojazer
L'homme d'affaires franco-israélien est grassement rémunéré, en dépit d'un recul de 3% du chiffre d'affaires d'Altice Europe l'an passé, selon Le Canard enchaîné du 15 mai 2019, qui cite le rapport annuel 2018 du groupe télécom. A trois seulement, avec le directeur général d‘Altice-USA, Dexter Goei, et le directeur général d’Altice Europe, Alain Weill, ils se sont partagés 88 millions d'euros au total.
S'il n'a pas bénéficie d'un montant aussi élevé que son président Patrick Drahi, Alain Weill, le directeur général d'Altice Europe, a tout de même touché 23,1 M€.
Alain Weill en 2008. Wikimedia commons/CC/Olivier Ezratty
Toujours selon Le Canard enchaîné, Alain Weill, qui est aussi président de SFR et du groupe NextRadioTV (BFM, RMC), va recevoir 50 millions d‘actions, dont la moitié sera indexée sur la progression des résultats de l’entreprise d‘ici à 2021, en plus de sa rémunération fixe et variable de 3 millions d’euros.
Tom Enders, le président exécutif d'Airbus âgé de 60 ans, va pouvoir jouir d'un 'parachute doré' de 36,8 M€.
Le président exécutif d'Airbus, Tom Enders. Wikimedia Commons/ Matti Blume
Le patron de l'avionneur va bénéficier d'une retraite chapeau de 26,3 millions d'euros, soit une rente annuelle estimée à 1,3 million d'euros environ, selon Le Monde qui a repris les calculs de Proxinvest, la première agence française d'analyse de gouvernance. A cela s'ajoutent les plans d'attribution d'actions mis en place avant 2018, qui représenteraient entre 5 et 10 millions d'euros, dont le paiement sera échelonné entre juin 2019 et mai 2022.
Enfin, Tom Enders profite d'une clause de non-concurrence de 3,2 millions d'euros activée pendant un an et payable en mensualités de 266 854 euros. En revanche, il ne touchera pas sa prime spéciale d'indemnités de départ de 4,5 millions d'euros.
Thierry Pilenko, le président exécutif de TechnipFMC, âgé de 61 ans, s'est vu octroyer un bonus de 14 M€ à l'occasion de son départ début mai.
Wikimedia Commons/ Mouliric
Malgré une perte de 1,9 milliard de dollars (1,67 milliard d'euros) enregistrée par le groupe pétrolier en 2018, Thierry Pilenko est parti avec une indemnité de départ d'un montant de 1,98 million d'euros, à laquelle s'ajoute une clause de non-concurrence d'un montant similaire, selon Le Monde. De plus, il bénéficie d'actions gratuites pour un montant valorisé à près de 10 millions d'euros, d'après BFM Business. Ce parachute doré a fait réagir jusqu'au président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, qui l'a jugé “totalement inacceptable” et qualifié de “prime à l'échec”.
Arnaud de Puyfontaine, le président du directoire de Vivendi, a eu droit à une augmentation de 500 000 €, pour atteindre une rémunération totale de 3,34 M€.
Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, et Yannick Bolloré, PDG d'Havas, au second plan, le 15 avril 2019. REUTERS/Benoit Tessier
Selon Le Canard enchaîné du 10 avril 2019, le dirigeant de la maison-mère de Canal + a bénéficié de cette augmentation en compensation du fait qu'il ne préside plus le conseil d'administration de Telecom Italia, dont Vivendi est le premier actionnaire. “Cette année, le malheureux n'a donc pas touché de bonus du groupe italien...”, ironise l'hebdomadaire.
Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, a dévoilé lui-même son salaire annuel de 3,8 M€, en estimant qu'il était 'très bien payé'.
Le PDG de Total, Patrick Pouyanné. Wikimedia Commons/ Jérémy Barande
Le patron du groupe pétrolier a voulu faire preuve de transparence au micro de RTL, le 10 février dernier. “Je gagne 3,8 millions d'euros en termes de salaire. Je reçois des actions de performance. Je paye 43,4% de prélèvement à la source”, a-t-il précisé. Sa rémunération est ainsi environ 60 fois plus élevée que le salaire moyen au sein de son entreprise en France, relève 20 Minutes.
Carlos Ghosn, l'ancien PDG de Renault, espérait bénéficier d'une retraite chapeau de 765 000 € par an, soit un peu moins de 64 000 € par mois, mais Renault le lui a refusé.
L'ex-PDG de Renault, Carlos Ghosn, le 1er octobre 2018. REUTERS/Regis Duvignau
Selon le cabinet de conseil aux actionnaires Proxinvest, cité par FranceInfo, l'ex-PDG de Renault pouvait prétendre auprès du constructeur automobile à une retraite chapeau de 765 000 euros par an. Le conseil d'administration du groupe, qui se réunissait le 3 avril, a toutefois refusé de lui attribuer cette rente annuelle.
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